Mark Patrick O'NEILL

Father: Thomas Andrew O'NEILL
Mother: Alexandrine Marie LAFONTAINE

Family 1: Berthe TREMBLAY
  1.  Mark O'NEILL
  2.  Marie O'NEILL
  3. +Louise Lucette O'NEILL
  4.  Paul Joseph O'NEILL
  5.  Andrée Charlotte O'NEILL

                                 _James O'NEILL ____
 _Thomas Andrew O'NEILL ________|
|                               |_Evelina E. SMITH _
|
|--Mark Patrick O'NEILL 
|
|                                ___________________
|_Alexandrine Marie LAFONTAINE _|
                                |___________________

INDEX

Notes

Mark Patrick O'Neill-
Vétéran de la deuxième guerre mondiale en Europe. Observateur pour l'ONU durant la guerre en Indo-Chine. En 1967: gouverneur de la prison de Québec. Avant de joindre l'armée Mark a travaillé comme régulateur de trains à Lévis pou r le chemin de fer C.N.R.
L'urne contenant les cendres de Mark a été déposée au Parc Commémoratif La Souvenance, rang Ste-Anne à Ste-Foy.
Career of Mark Patrick O'Neill in the Army
Jan 2-1942-Attending training camp Lauzon
Apl 15-1942-Signed for active force
Apl 16-1942-Ceased attending training camp Lauzon
Apl 17-1942-Transferred to Quebec Depot
Apl 18-1942-Attached to St Jerome unit
May 15-1942-Promoted Acting-sergeant and granted status Cadet St Jerome
July 16-1942-Transferred to Brockville Ontario-Officers Training Camp as A/Sergeant
Aug 7-1942-Admitted to Brockville Military Hospital
Aug 11-1942-Discharged from Brockville Military Hospital
Oct 10-1942-Brockville Officers Training Centre-Promoted to 2nd Lieutenant
Oct 17-1942-Transferred to Valcartier Camp
Nov 17-1942-Transferred to Training Centre Montmagny
Nov 14-1942-Promoted to Lieutenant
Mch 24-1943-Returned to Valcartier
May 19-1943-Vocational Training School-Quebec
July 1-1943-Attached to District Depot Valcartier
July 13-1943-Attached to District Depot Winnipeg
July 27-1943-Shilo camp
Sept 11-1943-Qualified as a parachutist
Jany 1-1944-Attending regimental officers' (Non-Medical) hygiene and sanitation course at Camp Borden.
Jan 12-1944-Returned to Shilo, Man
Mch 27-1944 to May 5-1944-Valcartier
May 6-1944 to June 16-1944-Attending junior battle wing course at Vernon
June 17-1944 to July 28-1944-Valcartier
July 29-1944 to Aug 18-1944-Debert N.S.
Aug 19-1944 to Aug 27-1944-Ipperwash, Ont
Aug 28-1944-Left Canada for overseas
Sept 5-1944-Arrived Britain, reported for duty Sept 6-1944
Sept 28-1944-Left Britain
Oct 8-1944-Arrived Italy
Nov 13-1944-Attached to Royal 22 Regiment
Dec 3-1944-Wounded
Mch 15-1945-Left Italy
Mch 17-1945-Arrived France
May 17-1945-Volunteered for Pacific Theatre
June 16-1945-Left North West Europe
June 16-1945-Arrived Britain
July 7-945-Left Britain
July 14-1945-Arrived Canada
Aug 10-1945-Debert NS
Sept 25-1945-Valcartier
Nov 3-1945-Camp Borden
Nov 9-1945-Valcartier
Jan 30-1946-Lauzon-Demobilization under the provision of King's regulations and placed on the
reserve of Active Officers
Feb 7-1946-Army-Awards-Canadian Volunteer Service Medal and Clasp
1939-45 star-Italy star-France & Germany star
Sept 29-1948-Army reserve-Personnel Depot-Quebec
Oct 8-1948-R22R-Valcartier
Oct 28-1948-RCS of I-Borden, Ont
Dec 17-1948-R22R-Quebec
Jan 15-1949-RCS of I-Borden
May 5-1949-R22R-Valcartier
Oct 3-1949 to Dec 1-1951-RCS of I-Borden Ont
May 5-1951-Promoted Captain
Dec 2-1951 to Sept 6-1954--HQ EQA-Kingston
Sept 6-7-8-1954-RCEME-B'Fld
Sept 8 -1954 to Sept 14-1954-Trip to Viet Nam
Sept 15-1954 to Sept 17-1955-Viet Nam
Sept 17-1955-Left Viet Nam
Sept 18-1955-Arrived Canada
Nov 10-1955-Personnel Depot-Quebec
Nov 11-1955-Admitted to hospital MMH
Nov 19-1955-Discharged from hospital
Dec 8-1955-R22R-Quebec
Jan 31-1956-R22R-Quebec Citadel
Apl 21-1956-R22R-Valcartier
Nov 16-1956-R22R-Quebec Citadel
Mch 14-1957-R22R-Valcartier
Mch 8-1958-RCS-Borden
Aug 7-1958-R22R-Valcartier
July 1-1960-R22R-Gagetown
Aug 8-1960-R22R-Valcartier
May 1-1961-HQ EDQ-Quebec
Dec 16-1966-CFBV-Valcartier
A LA MEMOIRE DE MARK O'NEILL

Quand une personne que nous avons aimée nous quitte pour un autre monde, des images et des souvenirs nombreux surgissent dans la mémoire de chacun et chacune. On se rappelle les joies et les peines partagées, la solidarité quotidienne , la force morale manifestée dans les épreuves, ou encore cet humour souriant qui, chez Mark, a perduré jusque dans les derniers jours. C'est ainsi que dans la temporalité chaque être humain construit son éternité. Car pour les croyant s qui font face à la mort, la vie n'est pas détruite, elle est simplement transformée.
Du vécu de Mark je me remémore deux images. La première est celle du militaire, du soldat, de l'officier valeureux engagé dans les forces armées dès le début de la deuxième Guerre mondiale. Une décision d'autant plus méritoire qu'ell e survenait à une époque où une large fraction de l'opinion publique désapprouvait la participation canadienne et québécoise à ce conflit. Ce ne fut que plus tard, vers la fin des hostilités, qu'on a compris la vraie nature et les vrai s enjeux de l'affrontement militaire en cours. Les théoriciens de la guerre juste estiment que l'histoire offre peu d'exemples de conflits armés moralement justifiés. Mais ils jugent que dans le cas de la résistance au nazisme, le bien-fond é du recours à la violence armée ne faisait aucun doute. Alors que des membres de l'élite québécoise en étaient encore à s'interroger sur la pertinence morale de la participation à la guerre, de jeunes citoyens, tel Mark, se sont fié s à leur intuition morale et ont décidé de risquer leur vie pour une cause qu'ils estimaient juste. L'histoire leur a donné raison.
Deuxième image : celle de l'officier qui ne pensait pas qu'à la guerre . C'était aussi un amoureux. Tous les jours de sa vie outre-mer-tous les jours!- il envoyait une missive à Québec, rue de Braves. Et tous les jours une lettre quittai t la rue des Braves pour rejoindre le lieutenant et futur capitaine en Angleterre, ou en Italie, en France, en Belgique, en Hollande. L'échange épistolaire a duré des mois et des mois.Il a repris plus tard quand Mark fut nommé représentan t canadien auprès de la Commission d'armistice en Indochine. Cette correspondance continue témoignait d'une liaison amoureuse profonde qui a duré quelque cinquante-cinq années et fut marquée par des joies à la fois simples et profonde s et des épreuves dont certaines furent particulièrement pénibles. Le projet commun entretenu au cours de ces années a donné naissance à un noyau familial qui suscite la fierté et l'espoir.
C'est beau la vie, chante un poète contemporain. C'est aussi ce qu'enseignent les Saintes Ecritures. C'est beau la vie avec ses joies et ses peines, ses réussites et ses échecs, dans les tâches quotidiennes, les amitiés, la sérénité qu i grandit avec les années. On prend plus facilement conscience de cette réalité quand un être qui nous est cher, après avoir bien mené le combat de la vie, nous dit adieu pour prendre le chemin qui conduit à la maison du Père.
Louis O'Neill


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