Evelyn O'NEILL

Father: Thomas Andrew O'NEILL
Mother: Alexandrine Marie LAFONTAINE


                                 _James O'NEILL ____
 _Thomas Andrew O'NEILL ________|
|                               |_Evelina E. SMITH _
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|--Evelyn O'NEILL 
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|                                ___________________
|_Alexandrine Marie LAFONTAINE _|
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INDEX

Notes

Evelyn O'Neill:-
Baptême: Parrain et marraine: Son oncle Oswald Lafontaine et son épouse Jeanne Bernard
ÉCOLES;
Sept. 1926-Grade school, St Louis road, Quebec Bridge, until June 1931.
Sept. 1931-Notre Dame convent, St Roch, Quebec. In boarding school from fifth grade to 8th grade. Same convent Sept. 1936, studies in music.
August 5-1940-Joined the Sisters of Immaculate Conception at Pont Viau, Montreal. Training until 1943.
From 1943 until 1950-Organized missionary activities in schools in Montreal and Trois Rivières.
In 1950 and for three years-Appointed in charge of missionary communities at Rimouski.
June 1954-Getting ready for her trip to North Rhodesia, in Africa, to establish a new mission.
Left July 1st 1954 and back from Africa in 1966.
Then again, September 1969, to Zambia, (former North Rhodesia) diocese of Chipata, where she worked as trainer of leaders.
Returned to Canada in 1976. Another trip to Zambia in 1977 and back in December 1982.
Evelyn O'Neill 2000-03-03
Mon histoire chronologique
Pour faire suite à mon histoire de vocation écrite au cours du noviciat et dont j'oublie le contenu, j'ajouterais que ma décision de devenir missionnaire avait grandement déçu maman et d'autre part fait plaisir à mon père. Tout de même , l'année suivant mon entrée maman me visita et me voyant heureuse, elle s'est réconciliée.
Arrivée à la Maison-Mère en février 1943, après avoir quitté le noviciat, on m'invita au travail de propagande pour le Précurseur et pour l'oeuvre de la Ste-Enfance dans les écoles, travail que j'ai fait jusqu'en avril 1951 ou moment o u j'ai reçu une obédience pour aller à Rimouski. La maison étant encore en construction après l'incendie de 1950.
En 1954, une autre nomination et celle là pour l'Afrique, en Rhodésie-du-Nord. C'était un rêve qui se réalisait....aller porter la Bonne Nouvelle du Christ, le faire connaître et aimer par toutes les persones avec qui j'entrerais en contac t, cela dans la fidélité à mes engatements et en donnant un témoigne chrétien sous les formes d'apostolat qu'on me confierait.
Le 2 juillet 1954, départ pour l'Afrique avec S.Adrienne Larouche et S.Yvette Hervieux. Nous voyageons en train jusqu'à New-York, de là nous prenons un paquebot en direction de Naoples, voyage plutôt pénible lequel dura plus d'une semaine . Arrivée en Italie, nous prenons le train pour Rome où nous recevons le plus chaleureux des accueils de nos compagnes M.I.C..En attendant notre avion pour l'Afrique, nous avons le privilège de visiter la Ville Eternelle.
Arrivée en Rhodésie-du-Nord, nous sommes accueillies par Mgr Firmin Courtemanche à Fort Jameson ainsi que les Pères Blancs d'Afrique. Les débuts ne furent pas faciles, la maison que nous habitions était un ancien hôtel recouvert de chaûm e habité par les chau-souris et servant de refuge à quelques serpents. Donc, pour les premières semaines, la chasse fût notre sport obligatoire, et heureusement nous avons fini par être les seules occupantes de la maison.
Sans tarder nous nous sommes mises à l'étude du nyanja, le dialecte des gens de la province de l'est du pays. Suivirent l'établissement d'Enseignement Ménager pour femmes et plus tard après l'arrivée de deux compagnes, nous nous sommes eng agées dans d'autres activités telles visites à domicile et aux malades hospitalisés ainsi qu'aux prisonnières. Un second Centre est mis sur pied, cette fois pour jeunes filles.
De plus nous sommes demandées pour l'enseignement religieux dans les Ecoles du Gouvernement, S.Françoise Pageau et une compagne se partagent cet apostolat avec intérêt, se rendant compte qu'il y avait très peu de filles dans les écoles bie n que graduelllement le nombre augmentait au point que la présence de ces dernières a presque atteint moitié moitié.
D'autres améliorations s'imposaient par rapport au colonianisme qui régnait sous différentes formes. Un petit exemple: à l'occasion de funérailles, le transport d'un défunt européen se faisait avec une grande limousine noire tandis que ce lui d'un africain se résumait d'un brancart tiré par quatre prisonniers. Un changement s'imposait et s'est réalisé.
En 1964 après l'indépendance, la Rhodésie-du-Nord est devenue la Zambie. Beaucoup de changements se font dans le gouvernement, mais pour ce qui nous concerne notre situation et nos relations avec le Gouvernement demerent les mêmes. Notre tr avil après des femmes et des filles semblent apprécié par les autorités gouvernementales, toutefois, depuis que le pays est indépendant, des urgences pointent à l'horizon et l'une d'elle est sans contredit la formation de leaders, très impo rtante et pour le Gouvernement et pour l'Église.
De retour au Canada en 1967, je m'inscris à un cours de leadership qui se donne à Coady Insitute en Nouvelle-Écosse ce dont j'aurai besoin en Zambie puisque Mgr Courtemanche, notre évêque a l'intention de me confier la tâche de formatio n de leaders au niveau diocésain. Pendant six ans nous avons donné et organisé des sessions de leadership dans 14 paroisses et Centres de Prière du Diocèse dont ont bénéficié les catéchises ainsi que les membres de différents mouvement s établis dans la province de l'Est.
Lors d'une Assemblée Épiscopale, les évêques de la Zambie ont pris la décision d'établir un Centre des Communications dans leur diocèse respectif. Aucune d'entre nous avait une expérience dans ce domaine et comme je quittais la Zambie po ur mon congé, Mgr Courtemanche me suggéra de prendre une formation en communication.
Coicidence, un cours débutera à Avex en France et, lors de mon retour en Zambie, je profite de l'occasion pour bénéficier de ce cours et aussi audio-visuels, ce qui nous a permis de mettre sur pied cette nouvelle oeuvre à laquelle s'est ajout ée un centre du livre dans la langue du pays (nyanja)et en anglais.
Le travail qu'on m'avait confié au cours des années, m'a permis de constater que le nombre d'enfants atteints de polio était renversant. Comment conscientiser les autorités médicales et d'autres de cette réalité? La meilleure façon étai t de leur présenter des cas concrets. Donc, plusieurs de ces enfants sont transportés à l'hôpital de Lusaka, la capitale. Cependant, la situation devenait compliquée car ces enfants avaient besoin d'un suivi dans un Centre pour enfants handi capés. C'est à ce moment que des démarches sont entreprises pour l'obtention d'un terrain, cela avec l'approbation de notre évêque et l'aide très appréciée du Père Claude Galmiche, p.b. qui se chargeait d'obtenir des fonds pour les const ructions d'un Centre. Cependant, revenait aux autorités du Gouvernement d'accorder un terrain, ce qu'ils ont fait avec intérêt et contentement. Afin d'assurer le bon fonctionnement du projet, un comité d'administration de quelques hommes d'a ffaires y compris le Père Galmiche et d'autres a été mis sur pied. Donc, en 1983 débuta la construction d'un Centre pour jeunes handicapés à Chipata.
Appel a été fait à quelques communautés religieuses pour prendre la direction du futur Centre. En attendant ces dernières Hélène Gemme, m.i.c. en assurera la responsabilité. Plus tard, les SS Baptistines, zembiennes ont répond u à la demande et dirigent depuis ce temps le nouveau Cheshire home situé sur un terrain voisin des M.I.C.
Voici un résumé des projets qui ont été réalisés au cours de mon séjour en Zambie. De retour au Canada, cela après quelques mois,je reçois une obédience pour Toronto et trois ans plus tard, c'est à Vancouver que je m'envole où j'a i eu la joie de travailler auprès des personnes âgées. En 1989, de retour au Québec, je me suis insérée dans un organisme venant en aide aux immigrants et réfugiés, cela pendant 10 ans.
La proposition d'écrire un testament spirituel m'a été faite, mais j'ai opté pour une histoire chronologique, considérant qu'un cheminement spirituel est une relation personnelle avec le Seigneur.
Sr.Evelyn O'Neill


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